Comment bien choisir un microbiotique
Tous les microbiotiques ne se valent pas ! Afin de vous assurer le meilleur choix, vous devez particulièrement veiller à certains critères avant d’acheter votre produit : le nombre de souches et leurs spécificités, les études, la qualité de l’emballage et de la livraison…
Être correctement identifié
Un microbiotique se désigne par son genre, son espèce et sa souche.
Chaque souche possède des propriétés bien précises. Elle est donc unique et son effet ne peut être extrapolé à d’autres souches microbiotiques de la même espèce.
Les souches microbiotiques doivent être enregistrées et répertoriées auprès d'un organisme certificateur, tel que l'Institut Rosell-Lallemand au Canada ou l'institut DSMZ (Deutsche Sammlung von Mikroorganismen und Zellkulturen) à Leibniz en Allemagne.
Le DSMZ est l’un des plus grands centres de bioressources au monde. La collection comprend actuellement plus de 50 000 cultures, dont plus de 27 000 souches bactériennes et 4 000 souches fongiques, 800 lignées de cellules humaines et animales, 41 lignées de cellules végétales, 1 400 virus et antisérums végétaux et 13 000 types différents d’ADN bactérien génomique.
Associer plusieurs souches pour une action optimale
Le nombre de souches de bactéries différentes contenues dans le microbiotique influe fortement sur la qualité du produit. Cela s’explique par le fait que les différentes souches de bactéries microbiotiques ont des fonctions chacune légèrement différentes et sont concentrées dans divers endroits le long du tube digestif. Ainsi, il est plus intéressant d’avoir plusieurs souches associées qu’une seule.
Souches microbiotiques au sein du tube digestif
Contenir des micro-organismes vivants à une haute dose jusqu’à utilisation
Selon la définition de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), un microbiotique désigne un micro-organisme vivant non pathogène, qui, lorsqu’il est administré en quantité suffisante, exerce un effet bénéfique pour la santé de l’hôte.
Comme tout organisme vivant possède une durée de vie limitée, il faudra s’assurer que le nombre de bactéries est suffisant à utilisation et non pas seulement à fabrication inscrit sur le packaging, gage de sérieux et de qualité.
Être gastro-résistants
Les microbiotiques doivent résister à l’acidité gastrique et à la bile pour rester vivants et en nombre suffisant. La prise d’un microbiotique doit se faire environ une demi-heure avant le repas ou deux heures après afin qu’il ne reste pas trop longtemps dans l’estomac et se dégrade le moins possible.
Avoir une bonne adhésion à la muqueuse intestinale
La capacité d'adhésion à la paroi intestinale est l'un des principaux critères de sélection d'un microbiotique car elle est considérée comme une condition préalable à la colonisation et à la croissance.
L'effet du microbiotique serait maximal si les organismes adhèrent aux cellules muqueuses intestinales.
Bénéficier d’un procédé de fabrication et de conservation de qualité
Une fabrication depuis plusieurs années dans la même usine de fabrication garantit par exemple une qualité et une grande pureté des souches : même formulation, mêmes souches produites individuellement dans un milieu de culture spécifique, mêmes proportions, même concentration.
Le mode d’emballage et de livraison du fabricant est primordial. En effet, les bactéries doivent rester vivantes et en bonne santé de la fabrication à l’utilisation.
Il convient également d’examiner de près la manière dont le produit est emballé et conservé à domicile car les bactéries sont des organismes vivants, par conséquent leur santé peut être affectée par l’environnement. Les microbiotiques doivent être conservés au froid entre 2° et 8°C et protégés d’une trop grande exposition à la lumière et à l’humidité afin de garantir leur stabilité dans le temps.
Avoir démontré un niveau de preuves élevé
Privilégiez les microbiotiques ayant fait l’objet d’études scientifiques sur de nombreuses personnes, ce qui démontre le sérieux et renforce la crédibilité du produit.