Hygiène de vie dans les pathologies rhumatismales

En santé naturelle, les conseils hygiéno-diététiques sont à la fois complémentaires et tout aussi importants qu’une prescription de phytothérapie personnalisée.

Rééquilibrage alimentaire anti-inflammatoire et chondroprotecteur

Un régime alimentaire antirhumatismal idéal se rapprocherait des régimes méditerranéens et d’Okinawa. Il limite (sans nécessité de les exclure totalement) les aliments acidifiants : protéines animales (2 à 3 fois par semaine), les produits laitiers, les céréales à gluten, les sucres raffinés, l’alcool... au profit de vitamines et polyphénols anti-oxydants et minéraux basifiants (calcium, magnésium, potassium) issus des légumes et des fruits*. Cette reminéralisation organique peut être renforcée par le lithothamne notamment. La cure de citron du Dr Charrié, se montre aussi intéressante chez les personnes sans troubles gastriques.

Les oméga 3 végétaux (huiles de lin, de chanvre...) et animaux (huile de krill, poissons gras) sont d’incontournables anti-inflammatoires tout comme le curcuma et le soufre (ail, radis noir…) et sont à intégrer dans les habitudes quotidiennes.

Notre alimentation ne peut malheureusement pas couvrir la totalité des besoins nutritionnels nécessaires à la régénération des cartilages fragilisés. En particulier pour le silicium organique, ainsi qu’en glucosamine à envisager sous forme complémentation.

Gestion du stress

En tant que facteur aggravant des contextes inflammatoires, sa prise en considération est non négligeable. La méditation notamment élève le seuil de tolérance à la douleur de façon significative.

Activité physique minimale indispensable et/ou sauna

Mettre son corps en mouvement quotidiennement (Tai-chi, Qi-gong, yoga, marche, natation…) accroît l’évacuation de l’acidité tissulaire, en particulier par les voies respiratoires et cutanées (sudation). En cas de mobilité réduite, le sauna est une alternative intéressante pour transpirer.

Le coup de pouce utile de la phytothérapie

Des cures régulières de plantes drainantes reminéralisantes comme la prêle des champs ou la grande ortie seront très profitables pour améliorer le terrain de la personne.

Techniques complémentaires antalgiques locales

Hydrologie

Les bains (ou douches écossaises), consistant en une alternance de chaud et de froid réduisent la douleur articulaire tout en assouplissant l’articulation.

Cataplasmes d’argile verte

Ils seront bienvenus dans les rhumatismes chauds.

Massage aromatique antalgique

Le massage en lui-même aide au drainage local et des huiles essentielles ciblées auront un effet antalgique et anti-inflammatoire immédiat.

Dans 10 ml d’huile de Calendula, mélanger les huiles essentielles suivantes : Gaulthérie couchée (25 gouttes), Eucalyptus citronné (10 gouttes), Katafray (10 gouttes), Menthe poivrée (10 gouttes). Masser la zone douloureuse avec la préparation.

Conseils au quotidien

De façon schématique, en tenant compte des recommandations alimentaires et avec une bonne hygiène de vie, on réduit les sources de déchets (responsables des inflammations) dans l’organisme, et on favorise l’élimination des toxines par nos différents systèmes d’élimination (foie, rein, intestin...).

 

Sylvain CAULA, Docteur en pharmacie et Naturopathe

 

Bibliographie :
Christopher Vasey : L’équilibre acido-basique ». Éditions Jouvence.
Couic Marinier F. Saro. In : Le guide terre vivante des huiles essentielles. Mens : Terre vivante, 2017.
Faucon M. Traité d’aromathérapie scientifique et médicale – Fondements & aide à la prescription. Paris : Sang de la Terre, 2017.
Gruenwald J, Brendler T, Jaenicke C, editors. PDR for Herbal Medicines. 4th ed. Thomson PDR, Montvale 2007

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