Comment utiliser les huiles essentielles ?
Si chaque huile essentielle possède des propriétés spécifiques pour aider à soulager les petits maux du quotidien, toutes ont en commun certaines précautions d’usage à respecter avant toute utilisation.
Les huiles essentielles : administration et précautions
Quels modes d'administration ?
Il existe principalement 3 modes d’utilisation selon le type d’huile essentielle, ce qui rend l’administration pratique, adaptable et finalement économique sachant que souvent quelques gouttes sont nécessaires.
Les huiles essentielles peuvent, en effet, selon le cas, être utilisées par les voies respiratoires, cutanée et orale en fonction de leur composition, la sensibilité de la personne et l’objectif à atteindre. Il faut ajouter à ces 3 modes d’utilisation une autre interface très intéressante et appréciée : la voie buccale, notamment les gargarismes ou les bains de bouche, forts prisés en période hivernale.
Il est fréquent que, pour un même type d’utilisation, plusieurs huiles essentielles puissent convenir. Le choix se portera alors de préférence sur celle dont l’odeur plaît, celle qui s’harmonise le mieux avec la personne à laquelle elle est destinée.
De même, il est souvent conseillé d’associer plusieurs huiles essentielles afin de bénéficier de l’effet de synergie. Par contre, il est absolument exclu :
- d’injecter une huile essentielle en intramusculaire ou intraveineuse ou de l’instiller dans les yeux ;
- de chauffer les huiles essentielles car certaines sont hautement inflammables.
Quelles précautions en usage interne ?
Prendre l’avis d’un professionnel avant d’ingérer une huile essentielle. En effet, certaines huiles essentielles prises par voie orale peuvent être toxiques à doses importantes : les conseils d’utilisation doivent donc être scrupuleusement respectés.
Comment choisir ses huiles essentielles ?
Qu'est ce que le chémotype ?
Une même plante peut produire des essences de composition différente selon le biotope c’est-à-dire le pays, le climat, l’altitude, l’ensoleillement ou la nature du sol, … ou encore selon la variété considérée ou la période de récolte. C’est ce qui définit le chémotype ou race chimique c’est-à-dire le profil chimique particulier et spécifique qui permet de caractériser et de distinguer les différentes huiles essentielles issues d’une même espèce botanique et de garantir ainsi leur origine, leur qualité et surtout leur activité spécifique.
Par exemple, il existe plusieurs chémotypes de l’huile essentielle de Thym pourtant issue de la même espèce : Thymus vulgaris. Il est ainsi recommandé de s’assurer du sérieux du laboratoire fabricant en vérifiant ses certifications, la qualité de sa production et de son approvisionnement.
Quels éléments prendre en compte ?
Pour garantir la qualité des huiles essentielles (essences), un contrôle rigoureux est… essentiel ! Le choix doit s'appuyer sur des points précis :
- l’espèce botanique d’origine : la dénomination latine complète permet d’éviter les confusions ;
- l’organe producteur : feuilles, fleurs, fruits, écorces, … Pour une même plante, on peut obtenir différentes huiles essentielles selon la partie utilisée pour la distillation ou l’expression ;
- l’origine géographique : une même plante peut produire des essences de compositions différentes, donc d’activité différente, selon leur lieu et conditions de culture ou de récolte ;
- les caractéristiques physico-chimiques et organoleptiques : couleur, odeur, saveur, densité, indice de réfraction, … ;
- l’absence de polluants : résidus de pesticides, traces de métaux lourds, … ;
- le profil chromatographique (chromatographie en phase gazeuse) : véritable « empreinte digitale » de l’huile essentielle permettant de connaître précisément sa composition et de vérifier sa spécificité biochimique ou chémotype lorsque c’est le cas ainsi que l’absence de rectification ou falsification.